Le cheval possède 5 besoins fondamentaux qu’il est crucial de respecter afin de garantir son équilibre physique et psychique.
Ils sont respectivement :
Le besoin alimentaire
A l’état naturel, le cheval passe 60% de son temps, soit près de 16h, à s’alimenter. Son système digestif est fait de telle sorte que son estomac ne doive jamais être vide. Il est primordial de lui garantir une alimentation équilibrée, pauvre, et variée.
Il a également besoin d’un accès à l’eau, à raison de 20 à 40L d’eau par jour.
Le besoin de sécurité
Le cheval est une proie, c’est donc un animal de nature craintive. D’où son besoin de sécurité : afin de pouvoir combler ses autres besoins comme manger ou dormir, le cheval ne doit pas se sentir vulnérable.
Le besoin d'interactions sociales
… et au-delà, le besoin de vivre en groupe.
Les chevaux sont des animaux grégaires, dont le mode de vie est basé sur les interactions sociales. La présence de congénères leur assure un équilibre mental, mais surtout, est garante de leur sécurité. Un cheval seul est un cheval inquiet, toujours aux aguets.
Besoin de respect du cycle naturel
Bien qu’aujourd’hui domestiqué, le cheval conserve un métabolisme adapté à un cycle naturel, qu’il convient de respecter. Le cheval a besoin d’air frais et circulant, de lumière naturelle, pour pouvoir vivre en fonction du cycle du jour, et surtout de pouvoir se déplacer.
Besoin de sommeil
Les chevaux ont comme nous 4 états de sommeil : l’éveil, la somnolence, le sommeil léger, et le sommeil lourd (ou paradoxal. Il est très important qu’ils puissent bénéficer de 3h de sommeil quotidiennes. Le sommeil peut être altéré si le besoin de sécurité n’est pas comblé, ou si, par exemple, le sol n’est pas d’une qualité suffisante, ou encore s’ils n’ont pas la place de s’allonger en décubitus latéral.
Interdépendance des besoins entre eux
Les besoins sont liés les uns aux autres, ainsi, le non-respect de l’un d’entre eux oeut entraîner indirectement le non-respect d’un ou plusieurs autre(s) besoins, si ce n’est tous. Par exemple, empêcher le cheval de combler son besoin de vivre avec des congénères va immédiatemment altérer son sentiment de sécurité, détériorant par la même occasion la qualité de son sommeil ; il ne peut entrer en sommeil paradoxal si aucun autre cheval ne veille à sa sécurité. De même, empêcher le cheval de suivre son cycle naturel va impacter sa façon de s’alimenter, entre autres.